Quand on est malade alors qu’on a besoin d’aller à l’hôpital ou chez le médecin traitant, si on est dans l’impossibilité de conduire, diverses solutions existent pour s’y rendre. D’ailleurs, les frais de transport sont remboursés par l’Assurance maladie, mais sous certaines conditions.

Les différents transports médicaux

Si on a une prescription médicale de transport assis que l’on appelle aussi bon de transport, on peut bénéficier d’un taxi conventionné CPMA (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) ou d’un taxi VSL (Véhicule sanitaire léger). C’est le cas si l’état de santé exige une aide aux déplacements : accompagnement, béquille… On a le choix entre les deux, mais ils doivent avoir le logo bleu sur la vitre arrière pour être agréé CPAM comme ce taxi Istres transport médical. Si le transport doit se faire en position allongée ou demi-assise, on peut demander un transport sanitaire (ambulance). La prise en charge est assurée par l’Assurance maladie. Dans le cadre des soins, le remboursement des déplacements médicaux peut être total ou partiel. Toutefois, on ne peut choisir le moyen de transport. C’est le professionnel de santé qui le décide suivant l’état du malade. À préciser que le bon de transport ne concerne pas tous les patients et tous les actes médicaux.

Les conditions de remboursement

La prise en charge des frais de transport médicaux par l’Assurance maladie n’est accordée que si le déplacement est en rapport avec une hospitalisation (entrée ou sortir d’hôpital) ou les traitements et les soins liés à une ALD (Affection Longue Durée). C’est également le cas si on a une incapacité ou une déficience au déplacement suivant le Référentiel de prescription des transports. Tel est aussi le cas si l’état de santé demande une position allongée ou une surveillance médicale lors du transport. Parmi les autres conditions de remboursement, notons les transports longue distance (150 km au moins), les transports à plusieurs reprises (4 trajets pendant 2 mois), les transports un contrôle réglementaire, les transports liés aux traitements ou examens en lien avec une maladie professionnelle ou accident de travail…

Pour obtenir un déplacement médical, il faut avoir la prescription médicale de transport. Il est complété par le médecin et remis au patient. Elle est après à envoyer à la CPAM. Il faut encore posséder l’attestation de Sécurité sociale, la carte vitale à jour ainsi que la carte de mutuelle si c’est un déplacement en TAP (Transport Assis Professionnel). N’oublions pas la pièce d’identité et une demande d’accord pour les parcours de plus de 150 km ou les 4 de transports à 50 km pendant 2 mois.


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