Lorsque la relation est en crise, il est nécessaire de repartir des fondements de l’union pour pouvoir se retrouver

Reconstruire une relation après une crise profonde et violente qui l’a traversée, comme pourrait l’être une trahison, requiert la connaissance de “l’art de réparer” comme dirait Bauman (voir le passage à la fin de l’article). Mais avant même d’essayer de reconstruire, il faut le vouloir vraiment et le vouloir en deux.

Cela peut sembler évident quand on essaie de tout recommencer à deux, mais ce n’est pas le cas. La bonne intention n’est parfois qu’une façade, cachant une rage et de vieilles rancunes profondes qui pourraient miner la tentative de reconstruction dès le départ. Il devient donc nécessaire avant d’essayer d’établir si l’on est vraiment libéré presque complètement (complètement impossible) des émotions négatives que l’on a à l’intérieur envers l’autre. Et le coffret de Sextoys ? on en parle ?

Cela étant établi, il faut commencer à discuter des besoins respectifs, des attentes respectives que nous avons de la relation. Communiquer, dialoguer de manière active et empathique en écoutant réellement l’autre et non comme un monologue de la part de l’un et de l’autre. Poser les bases d’une communication et d’une écoute active, empathique et profonde permet de jeter les bases solides de la reconstruction de la relation, où toutes les autres étapes se déroulent spontanément et où commence le véritable processus de renaissance du couple.

Si ce n’est pas le cas, les différentes “recettes de couple” ne servent pas à grand-chose.

“Une fois que le ver de l’insécurité s’est installé, la navigation n’est jamais sûre, raisonnée et calme. Sans gouvernail, le fragile radeau de la relation oscille entre deux rochers néfastes sur lesquels tant de relations sont brisées : soumission totale et pouvoir total, acceptation en position couchée et tergiversations arrogantes, renoncement à son autonomie et destruction de l’autonomie du partenaire, parole de voyance. Casser l’un de ces deux rochers ferait couler même un navire en parfait état et avec un équipage expérimenté – sans parler d’un radeau avec à son bord un marin inexpérimenté qui, élevé à l’époque des pièces détachées, n’a jamais appris l’art de la réparation. Aucun des marins d’aujourd’hui ne perdrait de temps à réparer la pièce endommagée, mais ils la remplaceraient par une pièce identique. Mais sur l’ensemble des rapports, il n’y a pas de pièces de rechange disponibles”.


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